1. ALIMENTATION POUR LES
POSTES PORTATIFS
Pour les postes portatifs,
la batterie (ou "accu")
est directement reliée au poste.
Celle-ci est généralement grosse comme une grosse
boîte d'allumettes.
Le courant délivré varie généralement
entre 7.2 et 12 volts.
Il est malheureusement impossible
de déterminer exactement l'autonomie d'un accu. Avec
une batterie neuve, l'autonomie pourra aller jusqu'à 6 heures.
Le mieux est de faire des essais dans un premier temps d'utilisation
pour affiner cette approximation. Pensez toujours à conserver
une marge de sécurité et à toujours emporter
une batterie chargée de secours.
Par exemple, pour les portatifs YAESU FTH-1010,
la consommation est de :
- 40 mA en veille (consommation négligeable)
- 150 mA en réception (consommation moyenne)
- 1 500 mA en émission (consommation importante)
Comme vous le constate, l'émission
demande 10 fois plus de courant que pour la réception.
Il faut en être conscient car il se peut que vous receviez
très bien mais que vous n'ayez plus assez d'énergie
pour émettre.
Un des signes de ce manque
d'énergie est que vous n'entendez que
le début des messages envoyés avec un poste
dont la batterie est quasiment vide. Signalez le au détenteur
du poste en lui demandant de changer sa batterie.
IL NE FAUT JAMAIS SE FIER
A SA QUALITÉ DE RÉCEPTION
POUR JUGER DE LA QUALITÉ DE SON ÉMISSION
La recharge des accus s'effectue dans des chargeurs
spéciaux, spécifiques
à chaque modèle. Le temps de recharge varient
de 1 à 12 heures en fonction de la sophistication du chargeur.
Il existe des chargeurs "rapides" pouvant charger un accu
en très peu de temps. En général, un témoin
lumineux vous avertit que vos accus sont chargés.
2. ALIMENTATION POUR LES
POSTES MOBILES ET FIXES
Pour les postes mobiles,
la source d'alimentation sera la batterie
du véhicule (voiture, bateau,...). C'est à
dire du courant continu de 12 volts.
Attention aux camions qui ont souvent une alimentation
en 24 volts. Vérifiez bien avant de brancher votre poste.
Il est préférable pour
un poste fixe de choisir un émetteur
/ récepteur mobile en utilisant une batterie de voiture
et un chargeur / transformateur. Cela permet de conserver une réserve
de courant en cas de panne de secteur et de pouvoir utiliser ce
poste n'importe où dans le monde (les batteries de voitures
sont partout dans le monde de même voltage).
Il existe deux types
de batterie :
- les batteries
"Zinc et plomb" : ce sont les batteries les plus
utilisées car les moins coûteuses. Leurs éléments
baignent dans un mélange eau-acide. Il faudra veiller régulièrement
à ce que le niveau du mélange soit à plus
ou moins 1 cm au dessus des éléments. Il ne faut
jamais rajouter d'acide car celui-ci ne s'évapore pas,
mais de l'eau distillée.
Pour ces batteries, le transport par avion est problématique
car il faut séparer le mélange eau-acide des batteries.
Le mieux est d'en acheter sur place.
- Les batteries "gel",
"AGM" ou étanche au plomb : Ces batteries
coûtent en moyenne trois fois plus cher que des batteries
traditionnelles mais elles sont sans entretien.
Elles peuvent être envoyé par avion sans restriction.
Pour conserver une sécurité d'énergie
et éviter de "tirer" trop sur votre batterie, il
est conseillé de mettre 2 batteries (60 Amp. / H chacune)
branchées en parallèle
(le + avec le + et le moins avec le -).
Pour recharger vos batteries, vous pourrez utiliser
le secteur, un groupe électrogène ou l'énergie
solaire, via une alimentation stabilisée.
3. CÂBLES DE CONNEXION
DES ANTENNES
Les câbles de connexions servent
surtout pour les postes mobiles et les fixes.
Pour les portatifs,
l'antenne est directement reliée
au poste.
Quand il sont nécessaires, les câbles
d'alimentations sont généralement fournis avec la
fiche adéquate par le constructeur. Ils mesurent 4mm²
de section.
Pour des problèmes de résistance
électrique, il faudra veiller,
en cas de changement, à ce que
leur longueur n'exède pas celle prévue par le fabriquant
(1 à 2 m maximum) et que leur
section soit égale ou supérieure à celle d'origine.
Cela oblige à toujours placer
l'émetteur le plus près possible de l'antenne.
Ces mesures sont prises afin de réduire au maximum la résistance
électrique de l'ensemble, qui est néfaste pour la
puissance d'émission.
Il faut savoir que la
majorité des problèmes vient d'une mauvaise connexion
entre les éléments. Cela peut provoquer une
chute de tensions ou une surtension. Vous recevrez peut être
encore, mais l'émissions sera faible voire inexistante. Car
l'amplificateur accaparera la majorité du courant disponible,
empêchant l'oscillateur et le modulateur de faire correctement
leur travail.
IL NE FAUT JAMAIS SE FIER
A SA QUALITÉ DE RÉCEPTION
POUR JUGER DE LA QUALITÉ DE SON ÉMISSION
Il faut donc vérifier régulièrement
que les cosses de batterie soient
bien propres et sans oxydation.
Les contacts devront être
francs entre les câbles
et les fiches de connexion.
Le courant envoyé à l'antenne est
du courant alternatif via un
câble appelé coaxial.
Le coaxial est composé de deux
conducteurs : l'âme
centrale et la tresse de masse.
Schéma d'un câble coaxial
Sa longueur est de 15
m maximum pour un coaxial de 6 mm de diamètre (référence
RG 58) et de 30
m maximum pour un câble de 11 mm de diamètre
(référence RG 213).
Au delà de 30 m la perte de puissance serait trop importante.
Le coaxial RG 58
est à utiliser pour les postes VHF
et UHF en utilisation mobile
mais pas pour la HF.
Dès qu'il est possible de l'utiliser, il
est préférable d'utiliser le RG 213.
A ses deux extrémités, ont trouve
deux fiches coaxiales, généralement de type BNC
pour le RG 58 et PL 259 pour
le RG 213. Il est possible de rencontrer d'autres types de
fiches. Des adaptateurs existent.
Il est impératif que les contacts entre
les conducteurs et les fiches soient francs et sans bavures. Il
ne doit pas y avoir de contact des conducteurs entre eux. Un contact
provoquerait un court circuit qui risquerait de griller certains
composants de l'appareil.
Ce coaxial,
malgré son apparence est relativement
fragile. Il ne faudra jamais le couder franchement : cela
risquerait de casser l'âme centrale.
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